Imprints

AlbumDec 11 / 20187 songs, 45m 19s37%
Ambient Electronic Experimental

Electronic. Recorded in October 2018, Rotterdam. Reviews / quotes: UTILITY FOG (FBI Radio): Quite a blessing to have a gorgeous, arcane album from Michel Banabila drop just near the end of the year. The Dutch electronic artist has been making music for decades, but was hit with some medical issues this year that put everything on hold - so it's an extra pleasure to have this lovely thing available now. Manipulated voices appear, indecipherably, and somewhere in there is the viola playing of frequent collaborator Oene van Geel. Alongside the ambient, evocative textures, is a keen sense of rhythm and some nice scratchy and glitchy treatments on the samples as well. (Peter Hollo) INACTUELLES: Il est difficile de suivre l'abondante production de Michel Banabila, compositeur de la scène ambiante-électronique néerlandaise. De temps en temps, je lui rends un petit hommage. Ce nouvel opus sort avec une pochette conçue par Rutger Zuydervelt, autre musicien de la même scène et son ami. Imprints : empreintes, mais aussi repiquages, ce qui renvoie à l'idée d'emprunt, de mélange, de mix. Michel Banabila est aux synthétiseurs, aux platines et à l'échantillonneur. À ses côtés, Cok van Vuuren est à la guitare électrique ; un compagnon de longue date, Oene van Geel, est  à l'alto et au très rare violon à pavillon (« stroh violin », du nom de son inventeur Augustus Stroh, qui inventa cette forme de violon amplifié en 1899).      Le premier titre éponyme nous plonge dans un monde un peu glauque, étouffant, à la rythmique disloquée, tout en glissements et scratches, voix trafiquées. C'est une mise en oreille, une invitation à goûter les textures qui nous attendent. L'alto de Oene van Geel surplombe un univers industriel opaque dans "Shift". L'ambiance est sourde, presque sournoise, comme si nous survolions des alambics géants, des usines en béton agitées çà et là de frémissements. Des ponctuations rythmiques lourdes viennent s'appuyer sur ce terrain oppressant, la musique décolle dans un mouvement grandiose, à la fois d'une incroyable puissance et d'une certaine grâce à la marge, comme d'une dentelle bordant un pavillon de pirate. Puis tout se rétracte, il ne reste plus un moment que des friselis presque délicats avant une dernière remontée d'une armée de graves et d'appuis percussifs. Un sacré titre ! "A Sense of Place" est un palais de cristal tournoyant en plein ciel avec l'orgue en longs mouvements flous, animé par l'alto aux courtes phrases élégiaques, plombé de frappes lourdes et décoré de picotements sonores. On est alors assez proche de l'univers d'Alva Noto. Quelque chose se creuse, creuse, se fait sa place, explose en sourdine puis en majeur. Des nappes successives occupent l'espace sonore qui est pris d'une transe hantée de cuivres et de souvenirs de voix. Le travail de Michel Banabila forge au fil des morceaux un monde cinématique assez vertigineux qui n'est pas sans évoquer des univers de science-fiction. Le titre suivant, "The Image of a Metropolis without a single car", va évidemment dans ce sens. Par delà l'humour, les claviers ont le champ libre au-dessus d'une ville apaisée tissée d'à-plats bruitistes : ne seraient-ils pas les astronefs de cette ville du futur, libres d'évoluer ? Mais la ville se réveille, secouée de trépidations, parcourue de chuintements rapides, qu'il faut endormir à nouveau par un pilonnage insistant et des volutes hypnotiques. Dans l'attente, peut-être, de "Micro Miracles", quand la ville redevient jungle tapie, bondissements louches, tambours dans la nuit et griffes électriques de la guitare, avec des réminiscences de fêtes anciennes, une vieille nostalgie tenace comme des rengaines de violon. Nous voilà au cœur battant de la matière, accrochés à des boucles épaisses, foisonnantes, celles de "Serendipity". Tout tourne, la guitare est dérapages et virgules dans une liquidité en fermentation, les synthétiseurs planent éthérés sur cette moiteur prenante, obsédante, un monde à la Jon Hasselldirait-on parfois, qui colle aux oreilles, insidieusement séducteur ! Les échantillons grattent en boucle au début de "Danube", on s'enfonce dans une onde obscure, hantée par d'autres couches enfouies qui se fraient un chemin. Le fleuve charrie des hallucinations, se fait lave bouillonnante pour nous absorber... On ne sortira jamais de ce disque quasi démoniaque !!      J'ai lu que Michel Banabila avait eu quelques ennuis de santé ces temps derniers. Il est bien revenu parmi nous avec ce disque abouti, qui devrait réjouir tous les amateurs de musique ambiante transfigurée par l'électronique et les tables tournantes que sont les platines.  (Dionys Della Luce) BLOGFOOLK: Il 2018 è stato un anno molto ricco di progetti interessanti per il compositore, sound artist e produttore olandese Michel Banabila. Vi abbiamo già parlato di lui in altre occasioni, la recente pubblicazione dell’ottimo “Imprints” ci da l’ulteriore opportunità di approfondirne la conoscenza. Nelle sette tracce dell’album pubblicato per la personale Tapu Records, Michel prosegue una personale ricerca sonora inaugurata nel lontano 1983... Musicista sensibile e raffinato “scultore del suono”, qui Banabila riesce a fondere sperimentazione elettronica, world music e ambient con estrema naturalezza. “L’intero progetto è stato ispirato da un particolare suono prodotto dal mio synth Tyrell N6 e da alcuni campionamenti di vecchi vinili che stavo “torturando” sul mio giradischi”, mi ha raccontato Michel. Da sempre interessato al rapporto tra suono e immagine, parte integrante del suo percorso creativo, ha deciso di intitolare l’album “Imprints” (impronte) affascinato dai dettagli di alcune fotografie di stampe osservati attraverso un obiettivo macro. “Imprints” trasforma in musica questo processo di svelamento ed è inoltre un riferimento alle “impronte sonore” tratte dai vecchi vinili ed utilizzate per la composizione dei pezzi. Sempre guidato da questa idea, con il contributo del musicista Rutger Zuydervelt aka Machinefabriek, Michel ha realizzato la curiosa copertina del disco scansionando caratteri da una vecchia lettera inviatagli da Tokyo nei lontani anni ottanta. Registrato a Rotterdam nell’ottobre del 2018 e pubblicato l’11 dicembre, “Imprints” si avvale della partecipazione di Cok van Vuuren alla chitarra elettrica in due brani (“Micro Miracles”, “Serendipity”) e del collaboratore di lunga data Oene van Geel alla viola e al violino di Stroh che possiamo ascoltare nella parte iniziale della splendida “A Sense Of Place”. Banabila ha appositamente abbassato di un’ ottava l’intera sezione improvvisata di violino nel pezzo, al fine di ottenere un suono più grave e caratteristico. In definitiva, “Imprints” è un album molto evocativo, un affascinate viaggio acustico capace di trasportare l’ascoltatore “dentro” i brani che si trasformano quasi in veri e propri luoghi da scoprire ed esplorare. Potete reperirlo solo in formato digitale direttamente sulla pagina Bandcamp dell’artista (Marco) OOR: "Why isn't Michel Banabila more famous?' vroeg het muziekblog Irregular Crates zich onlangs vertwijfeld af. De Rotterdamse componist verdient minstens dezelfde faam als Nils Frahm. Maar waar diens label Erased Tapes steunt op een geoliede pr-machine, brengt Banabila zijn collage-achtige ambientmuziek al jaren in eigen beheer uit. Bovendien kun je zijn laastse drie albums alleen digitaal consumeren. Vergeleken met de prachtige voorganger Everywhere Else Is Just Right Here is Imprints een stuk minder ambitieus van opzet. Cok van Vuuren speelt twee nummers mee op gitaar en Oene van Geel is te horen op viool en iets wat strohviool of schaatsviool heet. Een wonderlijk instrument, waarbij een metalen beker de rol van houten klankkast overneemt. Hoe dat klinkt? Als een viool met een grote bek, blijkt op het dromerige Micro Miracles, waarop het strijkinstrument nadrukkelijk meewiegt met in galm gedrenkte rimshots en lome bas-lijnen. Ondanks de gelaagdheid van Banabila's muziek (samples, electronica, klassieke instrumenten en ontspoorde draaitafels glijden voorbij alsof het skiliften zijn) voelen zijn composities zelden topzwaar. Al dreigt het mooie sleutelnummer Shift tegen het einde bijna om te vallen. Maar als je Jon Hassell mooi vindt en smelt bij Nils Frahm, dan mag je Imprints eigenlijk niet laten schieten. (René Passett)