Abandonnée / Maléja
EN La Tène is back with a double invitation to its third full length LP. The hurdy-gurdy/harmonium/percussions trio welcomes two bagpipes (cabrettes and 23” to be exact), and a combo of string instruments (12-string guitar and electric bass). Beyond the instrumentation, we’re looking at a gang of high esteemed guests: Jacques Puech, Louis Jacques, Guilhem Lacroux and Jérémie Sauvage, whom works are given their due credit (with the La Novià collective and its multiple variations, the France group, Super Parquet, the Standard-In-Fi label, etc.), are at ease with fuelling the traditional ball dance floor (literally in its wooden meaning) as well as questioning it, confortable with sparking dance moves as well as pushing instruments and their sound to their ultimate limits. La Tène’s music doesn’t alter itself, it is always at the conjuncture between obsessive repetition and fragmented traditional music, hence developing a mineral depth on an obstinate pulse. Where one hears an instrument, its mirror unburdens until the confusion. One lies breathless, only whishing the end becomes an eternal resumption. ----------------- FR La Tène revient avec une double invitation pour son troisième disque. Le trio vielle à roue/harmonium/percussions se renforce de deux cornemuses (cabrettes et 23'' pour être précis), puis d'un combo de cordes (guitare 12 cordes et basse électrique). Au delà de l'instrumentation il s'agit avant tout d'invités de marque, Jacques Puech, Louis Jacques, Guilhem Lacroux et Jérémie Sauvage, grands batailleurs au travail bien reconnu à sa juste valeur (avec le collectif La Novià et ses multiples déclinaisons, les groupe France, Super Parquet, le label Standard-In-Fi, etc.), tout aussi à l'aise à faire le bal qu'à le remettre en question, à faire danser comme à pousser le son et les instruments dans leurs ultimes possibilités. La musique de La Tène ne dévie pas, toujours à la jonction entre répétions obsessives et musiques traditionnelles fragmentées, développant une profondeur minérale sur une pulsation entêtée. Là où l’on entend un instrument, son miroir s’épanche jusqu’à se confondre. On s’étend alors jusqu’au dernier souffle poussé par l’envie que l’arrêt ne soit qu’un éternel recommencement.