Solstices

AlbumMar 03 / 20215 songs, 52m 36s

Opaque oceans, skies disguised by clouds, continents that seek each other : it is on the surface of this anatomy of duration that Frédéric D. Oberland, since youth, groups and dreams, travels, fiercely self-taught, through multi-instrumentalist practices, towards the pulverulent litany of the world. "In the solar winds that will scatter the dust of your previous incarnations, you will recognize the clamour." «Solstices» is the fourth solo opus of the artist, himself in circulation between the bands he co-founded: Oiseaux-Tempête, FOUDRE ! Le Réveil Des Tropiques, FareWell Poetry. Closer to the vulcanological approach than to the audiophile preciousness, Frédéric D. Oberland operates with these five athanors a sacrificial chemistry of fusion and salvation: the contribution of the players are melted into a single ritual, where the part only means the whole, synthetic analog sources are unrecognizable, and acoustic projections appear to have been stolen on the hallucinated eve of a disaster. All this singularity and all this transversality draw a silhouette of the world, a great snake whose language is the rhythm, a continuation of the event. "Solstices!" ((/\***((/\***((/\***((/\***((/\***((/\***((/\***((/\***((/\***((/\***((/\***((/\***((/\*** Des océans opaques, des cieux déguisés de nuées, des continents qui se cherchent : c’est à la surface de cette anatomie de la durée que pérégrine Frédéric D. Oberland, depuis la jeunesse, les groupes et les rêves, au travers de pratiques multi-instrumentistes farouchement autodidactes, vers la litanie pulvérulente du monde. " Dans les vents solaires qui disperseront la poussière de vos précédentes incarnations, vous reconnaîtrez la clameur. " « Solstices » est le quatrième opus solo de l’artiste, lui-même en circulation entre les groupes qu’il a cofondés : Oiseaux-Tempête, FOUDRE ! Le Réveil Des Tropiques, FareWell Poetry. D'une performance à Petit Bain proviennent 4 pièces. « Panspermia / Pneuma » spécule sur l’itinéraire du souffle de notre vie, distance de l’origine et gouffre de l’avenir, les rythmes se dissolvent, la voix de Stephen Hawking s’efface, tout est appel et glissement. « A Notre Nuit », sur la pulsion d’un abysse, dévoile un printemps de démultiplications, de plafonnements et de saturations. Santé ! « Quatre Epaves D’Acier » est une grande arche de synthèse analogique, ivre d’écart et de paralysie. « Worst Case Scenario » est un métabolisme affolé d’appels, de frottements et de syncopes où tout est trop long, où tout est trop court. « Cosmos Bou Deliff 2.3 » a été capturé au marché des bouchers, au Gabès Cinema Festival de Tunisie. Le pèlerin ubiquitaire dirige la zoukra et les percussions d’artistes locaux : on assiste, sur une surface toute en appels et en incandescences, à un insondable effet tactile, un impact de dévoration et d’opacité, qui n’aura exercé son empire de nuit que pour mieux susciter son lendemain. Tout ceci n’est pas une fantasmagorie : le titre « Cosmos Bou Dellif 2.3 » fait explicitement référence à une ancestrale promesse berbère de puissance et de fertilité, à laquelle notre « civilisation » occidentale a joué un regrettable tour. Plus proche de la démarche vulcanologique que de la préciosité audiophile, Frédéric D. Oberland opère avec ces cinq athanors une chimie sacrificielle de la fusion et du salut : les participations des intervenants sont fondues en un seul rituel, où la partie ne signifie que le tout, les sources analogiques synthétiques sont méconnaissables, et les saillies acoustiques semblent avoir été volées à la veille hallucinée d’une catastrophe. Toute cette singularité et toute cette transversalité dessinent une silhouette du monde, grand serpent dont le langage est le rythme, reconduction de l’évènement. « Solstices ! » - Jonn Toad